Les vacances des infidèles - la chronique de Maïa Mazaurette

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catégorie : Actualités

Les vacances des infidèles - la chronique de Maïa Mazaurette

Ha, les vacances, espace hors du temps... ou presque : 2 semaines - 14 heures de sommeil par nuit + 2 apéros dès 11h du matin + 3 romans + une bouteille de rosé devant le coucher de soleil = comment ça, on est déjà le lundi de la rentrée ? Espace hors de la raison, aussi, puisque paradoxalement, les conditions sont à la fois délicieusement favorables et complètement défavorables aux infidélités.

Du côté fringuant de la médaille, les vacances permettent d'avoir plus de temps et de disponibilité mentale pour les autres. Et pour son plaisir ! 54 % des Français font plus souvent l'amour pendant l'été, 55 % hors du cadre habituel du lit conjugal (tiens donc), et 56 % estiment que tout est permis (Ifop/Marianne 2015). Débarrassés de notre entourage habituel, nous faisons plus de rencontres, en cherchant non seulement au-delà de notre région mais aussi au-delà de nos préférences habituelles – c'est bien connu, en vacances, beaucoup de rapports de pouvoir tombent (vous espériez impressionner qui, de toute façon, en paréo et tongs ?). Les plus observateurs pourront juger à la plage les corps "sur pièce". Mieux encore, le stress tombe, et nous ressentons le besoin de sortir des cadres habituels de l'auto-discipline (que ceux qui ne reprendront pas une 12e poignée de cacahuètes osent prétendre le contraire : de toute façon, on ne les croira pas).

Enfin, et ce n'est pas complètement innocent, le caractère festif des vacances permet toutes les activités propres au rapprochement des corps : la danse, le sport, le partage de cette fameuse bouteille de rosé devant le coucher de soleil... L'influence de l'alcool, maintes fois éprouvée par les études scientifiques, l'a aussi été dans le cadre spécifique du tourisme féminin : en 2015, l'Université de l'Illinois démontrait que les femmes s'en servent comme d'un « courage liquide » facilitant les rencontres avec des inconnus (mais aussi la prise de risque, donc allez-y doucement sur la Margharita). Ajoutez à cela un peu de musique, une ambiance permissive, et vous avez un cadre qui déréalise les conséquences de ses actes (Berdychevsky, Gibson, & Poria, 2013).

Côté revers : les vacances sont typiquement le moment où le couple se retrouve – avec ce que cette proximité implique de surveillance, voire de claustrophobie. C'est le cauchemar des infidèles installés : loin de leur amant(e), il faut constamment s'inventer des excuses pour s'accorder des créneaux loin du couple, et cette fois, le prétexte de la « réunion urgente » ne passera pas. C'est nul ? Tout dépend de votre vision des choses. Ces obstacles peuvent en effet se révéler incroyablement stimulants... si vous adoptez le bon état d'esprit. Pourquoi ne pas considérer l'infidélité en vacances comme un sport extrême qui aurait le bon goût de zapper les combinaisons fluo moulantes des « vrais » sports extrêmes ?

Du coup, on proposera une conclusion pragmatique : les vacances sont parfaites pour faire des rencontres, donc préparer de futures infidélités (voire carrément se mettre en bouche pour retrouver sa pléthore d'amants et de maîtresses), elles sont également un terrain de jeu idéal pour celles et ceux qui aiment les situations de mise en danger (ne faites pas les innocents, on comprend tout à fait). Si en revanche vous êtes raide dingue de votre partenaire extraconjugal du moment, qui se trouve désormais à 900 kilomètres, vous ferez comme tout le monde... vous attendrez, vous savourerez la frustration, et le lundi de la rentrée à la Cogip, vous serez la seule personne à sourire. Pas mal, comme lot de consolation !