"Le mensonge n’est un vice que quand il fait du mal", disait Voltaire. "C’est une très grande vertu quand il fait du bien".
C'est l'avis que partage Michel (Pierre Arditi), qui a tout intérêt à dissimuler la vérité à sa femme (Christiane Millet), ainsi qu’à sa maîtresse (Fanny Cottençon) et à son meilleur ami qui se trouve être l'époux de cette dernière.
Quand sa maîtresse lui apprend qu’elle en a assez de ne pas "vivre dans la vérité" et qu’elle voudrait tout révéler à son mari, Michel doit la convaincre des inconvénients de la dire (la vérité) et des avantages de la taire.
Quand sa femme l'attrape en flagrant délit de mensonge, il doit tout faire pour apaiser ses soupçons. Et quand son meilleur ami lui confie qu’il suspecte sa propre femme de le tromper, il doit se débrouiller pour ne pas être démasqué.
Le rôle sied à Pierre Arditi, séduisant quinquagénaire. Le carré amoureux nous transporte dans la bourgeoisie parisienne, où le plus dupe n'est pas celui que l'on croit...