L’infidélité est humaine, Bella aussi
Pendant ce temps, Jacob, un jeune Amérindien divinement beau, aussi fort que gentil, s’éprend de Bella, et veut la préserver des méchants vampires. Bella n’est pas intéressée, jusqu’au jour où, naturellement, elle découvre que Jacob est désormais un loup garou herculéen chez qui la jalousie va réveiller une colère relativement sexy. De gentil, Jacob deviendra bestial. Bella est humaine, l’infidélité aussi. Elle n’a aucun remords à se lover dans les puissants bras de cet homme qui l’aime et qu’elle aime aussi, peut-être. Les sentiments se bousculent dans son cœur : elle l’aime, son vampire, pourtant elle ne peut s’empêcher de s’imaginer avec cet autre loup-garou. Ça n’arrive qu’au cinéma ?
Les amours impossibles au cinéma
Dans ce quatrième épisode de Twilight, Bella a fait son choix : elle épousera Edward. Le mariage entre un humain et un vampire fait partie de la thématique préférée des cinéastes : celle des amours impossibles. Depuis Roméo + Juliette, en passant par Autant en emporte le vent ou encore Titanic, on a vu des spectateurs s’éponger le coin de l’œil, en regardant tomber amoureux des gens que tout oppose, des gens qui n’ont pas le droit d’être ensemble (quoique dans Brokeback Mountain, c’est parce que Jack et Ennis étaient pareils, qu’ils n’avaient pas le droit d’être ensemble).
L’amour au cinéma est finalement, en bien des choses, réaliste : il n’a rien de facile, rien d’évident. Il doit plaire aux attentes sociales et il est fait de compromis, de souffrances silencieuses, de secrets, de nuits blanches, de scandales. Ce n’est pas pour rien que Stephenie Meyer, l’auteure des romans qui ont inspiré la série de films Twilight, a choisi pour les couvertures de chacun de ses livres, l’image de la pomme rouge. Cette pomme de la transgression, du plaisir et du tabou, cette pomme dans laquelle plus d’un million de personnes se plaisent à mordre sur Gleeden.com…
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