« Quelle femme êtes-vous quand vous prenez un amant plus jeune ? Partie 1 » par Chantal Bauwens

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catégorie : Actualités

« Quelle femme êtes-vous quand vous prenez un amant plus jeune ? Partie 1 » par Chantal Bauwens

Au cinéma, les hommes âgés (même les moches qu'on jugerait infaisables) ont, très souvent, une maîtresse plus jeune qu'eux (minimum dix ans). Ils folâtrent allègrement avec des gamines qui pourraient être leurs filles comme dans le film « Un moment d'égarement » (la version 2015 avec V. Cassel et F. Cluzet) et tout le monde trouve cela normal. Fantasme de producteur et de réalisateur, de « vieux pervers » qui pensent que tous les hommes rêvent d'échanger leur femme de 40 ans contre deux de 20 ? OK mais alors, pourquoi la version « femme âgée, jeune amant » est si peu représentée voire mal acceptée ?

Les réalisatrices comme Maïwenn, dans son dernier film ("Mon roi") ose la parité entre ses acteurs (48 et 47 ans) et c'est presque un défi quand on voit la tendance générale sur grand et petit écran : homme âgé/femme jeune. Hollywood est tout aussi frileux et, dernièrement, une actrice s'est vue refuser un rôle car ses 37 étés n'étaient pas compatibles avec les 55 automnes du héros alors que Clint Eastwood (octogénaire) peut encore avoir une maîtresse de 35 ans ! Alors, le monde du cinéma français est-il aussi machiste et adepte du jeunisme en offrant chaque fois et très naturellement des jeunettes à des hommes trop mûrs (Marielle, Lanoux, Depardieu, Reno, Auteuil, Dussollier, Huster, Arditi, Le Coq...) ? Oui.


Rares sont les femmes à qui le rôle prévoit un amant plus jeune sauf si le scénario tourne autour de cette particularité et termine en drame (cfr « Perfect Mothers » de Anne Fontaine d'après une nouvelle de Doris Lessing), film dans lequel deux amies inséparables vont chacune s'éprendre du fils de l'autre. Mais, en général, une femme qui aime plus jeune semble tabou sur grand écran (pas en littérature), sans doute parce que le monde du Cinéma est dominé par des hommes et qu'ils veulent se préserver cette particularité bien agréable ?


Mais, qu'en est-il dans la "vie réelle" ? Est-ce que les femmes osent davantage l'amant plus jeune en zappant le côté « fils putatif », ce sentiment de gêne que ne connaissent pas les hommes quand ils convoitent une jeune femme : elle n'est PAS leur fille et c'est le principal pour eux. Ils ne font pas de transfert. Alors, le questionnement est-il une spécialité féminine, la différence d'âge est-elle vraiment si mal vécue ?


N'est pas Madonna, Demi Moore, Claire Chazal, Laurence Boccolini, Alessandra Martines, Tina Turner ou Jenifer Lopez qui veut, d'accord. Le cas du couple Macron interpelle (la femme du ministre a vingt ans de plus que lui), dérange ou fait envie, c'est selon, mais pour quelques célébrités qui osent et font la Une des Médias, combien d'inconnues font fi des tabous et se débarrassent du "qu'en dira-t-on", pour le simple plaisir de passer un bon moment, voire plus si affinités ? L'Amour peut-il s'installer et durer quand la femme est plus âgée que son chéri/amant ? Devient-elle nécessairement une couguar, une puma qui fait sourire pour autant ? Un cœur féminin qui vibre doit-il se contrôler et demander la carte d'identité de l'homme qui le fait palpiter?


Nous avons déjà toutes été l'objet de fantasmes de la part de jeunes hommes ; une MILF (Mother I’d like to F*** = une mère qu'on aimerait b.ser) ou une BAB (bonne à b.ser) avec ou sans notre consentement mais, comment gérons-nous la situation quand nous sommes tentées ? Osons-nous le jeunisme par choix, envie, facilité ou erreur de parcours ? Répondons-nous à l'attraction sans nous vanter à l'instar des hommes qui n'éprouvent aucune gêne à évoquer l'âge de leurs conquêtes, situation qui les valorise ? Séducteur (positif) contre couguar (négatif)?Dix ou vingt ans de différence entre une femme et son amant (aventure, chéri, mari, conjoint...), est-ce si exceptionnel que cela ne vaut pas la peine d'en parler et surtout pas au cinéma ? NON.


Comme d'autres, il m'est arrivé de séduire des hommes plus jeunes (entre six et dix-sept ans de moins) sans grosse angoisse métaphysique. Littérature et Histoire sont riches de vies de couples qui se sont aimés au-delà du « qu'en-dira-t-on » (comme la duchesse Sanseverina de Stendhal, amoureuse de son jeune neveu ou Henri II et Diane de Poitiers, plus de vingt ans d'écart entre eux et un amour qui a duré jusqu'au décès du Roi). A présent que je suis techniquement devenue ce que les inconscients éphèbes nomment sans galanterie « une femme mûre » (expérimentée... ou pas), je jauge, sans me gêner, les hommes de ma génération comme des camemberts (trop faits) et non comme des vins (millésimés) et j'affirme qu'il n'y a pas que les hommes qui apprécient les jeunes crus. Bien sûr, nous n'avons pas les mêmes références musicales ou télévisuelles que nos chéris, nous songeons à faire des pauses quand eux veulent varier les poses et nos enfants ont l'air d'être les parents des leurs, mais pourquoi la femme ne brigue-t-elle pas franchement l'égalité aussi sur le terrain de l'amour ? Après tout, dans chaque homme mûr sommeille un ancien ado imberbe qui a bavé sur une MILF qu'il a trouvé BAB. Et l'offre ne doit-elle pas suivre la demande ?


A suivre : les témoignages de femmes ayant un amant (bien) plus jeune qu’elles…