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Les deux joueurs du Barcellona ont été immortalisés par un supporteur pendant qu’ils échangaient des effusions. Cependant, il faut dire qu’il y a débat sur le contexte de la photo. Câlins, caresses, ou tentative de consoler un collègue qui vit un moment difficile ? On ne peut pas le savoir.
La photo, qui a fait le tour du monde, a provoqué plusieurs réactions : il y a ceux qui n’y croient pas, ceux qui pensent qu’il s’agit d’un photomontage et ceux qui, au contraire, en parlent avec enthousiasme, en particulier la communauté gay qui espère franchir la barrière de l’homophobie et de l’hypocrisie autour du monde du sport et en particulier du football. C’est comme si le seul fait d’être gay était un handicap, un carton jaune pour chaque joueur homosexuel qui, trop occupé à regarder ses collègues, ne s’occuperait pas du jeu. Possible, mais on pourrait en dire autant d’un homme hétérosexuel, qui ne peut pas travailler dans une équipe de femmes parce que il ne réussirait pas a se retenir de leur faire des avances.
Le problème du monde du football, comme souvent, est l’hypocrisie. Toutes les choses sont possibles si elles ne sont pas faites à la lumière du jour : drogue, alcool, femmes. L’homosexualité est, chez eux, comparée aux vices.
Ibra et Piquè ne sont pas les premiers joueurs de football à se faire pincer. Il y a trois ans, deux joueurs italiens de football se sont embrassés suite à un but de leur équipe. L’épisode, même s’il n’était pas exceptionnel, a alimenté les conversations pendant longtemps.
Un joueur de football ne peut-il pas être homosexuel ? Peut-être que si les mondes très influents, comme celui du football, étaient moins rétrogrades on pourrait faire un pas en avant en ce qui concerne l’homosexualité et la discrimination sexuelle.
Dommage… cela n’est pas si facile. En fait,Ibra lui-même a informé le public, de manière pas très galante, qu’il n’est pas homosexuel. En effet le joueur, répondant à une journaliste d’une émission de la chaîne espagnole Telecinco qui lui parlait du cliché, a déclaré : « Viens chez moi et on verra si je suis homosexuel [...] et tu pourras amener ta sœur » . Quelle classe !
Pour ceux qui n’appartiennent pas au club des hypocrites, rendez-vous sur Gleeden… Vous y ferez ce que vous voudrez.
