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Dans l'imaginaire collectif, la Saint-Valentin n'existe qu'en deux versions...
L'une réservée aux enfants, qui consiste à déclarer ses sentiments, l'autre consacrée aux couples déjà installés, et clairement capitaliste. Sauf que tout le monde n'est pas marié-en-mode-cocooning, et qu'a priori vous avez passé les années collèges. Quid de la Saint-Valentin pour les cas intermédiaires, soit tout de même... la plus grande partie du spectre amoureux ? Pas grand-chose. Profitons donc de l'occasion pour corriger le tir.
Pour commencer, puisque Gleeden sert à faire des rencontres, il est temps de réhabiliter la Saint-Valentin « déclarative ».
Pour la plupart d'entre nous, cette journée sera prévisible – codifiée à l'extrême avec sa parade de roses rouges et de chocolats en forme de cœur, tout ça bien sûr avec le partenaire officiel (vacciné, tatoué, validé par l'administration).
Pourquoi ne pas en profiter pour justement, créer un peu de surprise ?
C'est le moment d'envoyer des messages, de tenter sa chance, de prendre des risques. Déjà parce que c'est la tradition la prochaine fois tombe dans 365 jours, autant dire que c'est maintenant ou jamais. Ensuite parce que même si ça ne marche pas (si vous connaissez quelqu'un qui « gagne » 100 % du temps, faites-moi signe), ça fait toujours plaisir de recevoir des compliments (si vous connaissez quelqu'un qui déteste radicalement les compliments, faites-moi un autre signe). Lors d'une journée pareille, être rassuré sur son pouvoir de séduction vaut dix mille dîners au champagne « obligatoires ». Et donc ? Entrez en contact. Vos partenaires potentiels seront plus réceptifs.
Une fois le contact engagé, profitez de cette opportunité pour passer à la vitesse supérieure
Permettez-vous des compliments que vous n'oseriez pas d'habitude, proposez une première rencontre « réelle », planifiez la prochaine escapade, sous-entendez que cette histoire est plus que sexuelle (si c'est le cas ! Inutile de raconter des bobards). Parce qu'on tombe vite dans les clichés, votre meilleur atout pour la Saint-Valentin reste le sens de l'humour. Faites-en des tonnes, jouez le décalage, prétendez que l'esprit de la Saint-Valentin vous oblige contractuellement à inviter la personne au cinéma... Vous évitez ainsi de vous exposer au premier degré, tout en avançant vers plus d'intimité.
Bien sûr, il pourra vous sembler que c'est trop tôt, que cette fête est trop chargée de sens. Ce n'est pourtant pas si dramatique ! La Saint-Valentin moderne combine plusieurs niveaux d'implication : il y a le sentiment amoureux, mais aussi la déclaration, ou le désir purement sexuel. Quand vous envoyez un petit mot, vous ne demandez pas en mariage. (Sur Gleeden, ce serait un comble.) Relax !
Si vous êtes en relation extra-conjugale suivie, comment concilier les deux faces d'une journée possiblement casse-gueule ?
Pour commencer, rien ne vous oblige à « choisir » seulement votre partenaire officiel, ou seulement votre « extra » ! Vous pouvez vivre deux Saint-Valentin en parallèle, sans mettre sur le même plan des histoires très différentes – ce ne sont pas les mêmes sentiments, vous n'avez pas à les hiérarchiser : un amour pour le quotidien, une passion secrète. A condition, bien sûr, de ne pas dédoubler bêtement les petites attentions, en évitant les deux bouquets pour le prix d'un, ou pire, l'email amoureux copié-collé. Pour différentes aventures, choisissez des clins d'oeil différents, et vous savez mieux que personne qui préfère quoi. Des fleurs pour l'épouse, un dîner pour le mari, un poème pour la maîtresse, un baiser volé pour l'amant... ou l'inverse ?
Et enfin : la Saint-Valentin n'est pas obligatoire.
Si vous faites partie des irréductibles qui détestent cette fête, pourquoi ne pas clairement annoncer la couleur ? Vous éviterez ainsi un non-dit maladroit, tout en ayant l'occasion de discuter des sentiments, des journées spéciales, des clichés amoureux, du consumérisme... autant de chouettes sujets de conversation pour faire connaissance. En somme : même en refusant de jouer la carte Saint-Valentin, vous vous retrouvez à parler d'amour. Qui a dit qu'on ne pouvait pas gagner sur tous les tableaux ?
