Gérer ses sentiments avec ses amants : la nouvelle chronique de Maïa Mazaurette !

Inscription

Discrétion & Anonymat garantis !

Je m'inscris


Faites des rencontres extra-conjugales en toute discrétion !
Inscrivez-vous gratuitement et rejoignez les milliers de membres connectés près de chez vous !

catégorie : Actualités

Gérer ses sentiments avec ses amants : la nouvelle chronique de Maïa Mazaurette !

Dans cette nouvelle chronique, Maïa Mazaurette tente de vous déculpabiliser d’avoir des sentiments avec vos amants et dédramatise vos relations avec l’humour et la légèreté qu’on lui connait !

Sauf à être sociopathe, et personne ne vous souhaite ce trait de personnalité, il est complètement normal de développer des sentiments envers ses amants. De même qu'on développe des sentiments envers son boucher-charcutier (sympa) ou sa comptable (ignoble). La chose déroutante concernant les relations extraconjugales, c'est l'affirmation maintes fois répétée qu'elles devraient être des espaces dénués de sentiments. Comme si on pouvait s'anesthésier sur commande. Mieux encore : une infidélité serait « moins grave » si les sentiments sont absents. Donner son corps, d'accord. Mais le cœur devrait rester avec les moutons : bien gardé.

Si vous arrivez à « garder » votre cœur, fantastique (ou terrifiant). Cependant, pour la plupart d'entre nous,cela revient à demander de mettre sa main au feu sans se brûler : lors de la relation sexuelle, ou tout simplement lorsqu'on passe de bons moments, les hormones sécrétées par notre cerveau nous poussent à nous attacher à l'autre (et non, ça ne concerne pas que les femmes : les hommes aussi ont des petits cœurs palpitants sous leur chemise taille XXL).

De toute façon, qui a envie d'une vie sans sentiments ? Ne serait-ce que l'excitation de la nouveauté ?
Bien sûr on parle seulement de brider les sentiments amoureux... et une fois encore, c'est trop facile. On part du principe qu'il y aurait une seule forme d'amour, exclusif, alors qu'on pourrait parler de passion, d'affection, de tendresse, d'attachement, ou plus trivialement d'amusement, de jubilation, d'attirance. Entre nos amis, nos grands amours et nos amants, c'est à la fois une question de degré et une question de forme. Je t'aime comme ci, et toi comme ça. Personne n'irait affirmer qu'avoir des amis empêche d'aimer son conjoint, alors quelle différence avec les amants ? Ce serait comme prétendre qu'on ne peut aimer qu'un seul de ses enfants. A l'exclusion des autres. Qui voudrait vivre dans ce monde-là ?

Ce qui se produit le plus fréquemment quand on croque la pomme, c'est qu'on développe deux "sets" de sentiments complémentaires pour deux partenaires. Et c'est normal. Vous pouvez bien sûr dramatiser et vous culpabiliser (nous avons tous un tragédien ou une diva en nous !), mais ça risque de ne pas vous avancer beaucoup. Sauf à s'enfoncer la tête dans le sable, vous n'y pouvez rien.

Si vos sentiments sont difficilement contrôlables, ce n'est pas le cas de vos actions. Peut-être dans l'urgence de la passion amoureuse (et de la culpabilité), aurez-vous la tentation de mettre fin à votre relation de longue durée. Si vous êtes du genre à prendre des décisions impulsives (« oh mon dieu, j'ai pensé au chauffeur de taxi, je n'aime plus mon mari / mon épouse »), ralentissez et respirez par le ventre. Etes-vous bien sûre que tout amour a disparu, juste parce que vous avez rencontré quelqu'un d'autre ? Une nouvelle aventure prend bien sûr de la place, émotionnellement. Beaucoup de place. Mais si vous regardez à côté : vos sentiments conjugaux ne sont-ils pas parfaitement intacts, seulement visibles au second plan ? Avoir des sentiments « ailleurs » ne signifie pas qu'on doive jeter le bébé avec l'eau du bain. Ajouter quelque chose ne signifie pas qu'on doive soustraire ailleurs. En plus, refuser d'admettre ses sentiments pousse souvent à rejeter le nouveau partenaire, à lui poser des lapins, à revenir avec de grandes déclarations, bref à se comporter comme une girouette – c'est rigolo quand on a quatorze ans mais désolée : vous êtes trop âgée pour ça.

Le mieux que vous puissiez faire, c'est d'accepter ce que vous ressentez sereinement, sans vous laisser totalement envahir. C'est faire la part des choses (facile à dire, je sais). Et c'est aussi ne pas imposer ses sentiments aux autres en espérant être payée de retour : vous n'êtes responsable que de vos sentiments personnels, pas de ceux des autres. En somme, il est temps d'arrêter avec l'artificielle séparation entre raison et passion. Les infidèles heureux parviennent à cumuler les deux !


Sauf à être sociopathe, et personne ne vous souhaite ce trait de personnalité, il est complètement normal de développer des sentiments envers ses amants. De même qu'on développe des sentiments envers son boucher-charcutier (sympa) ou sa comptable (ignoble). La chose déroutante concernant les relations extraconjugales, c'est l'affirmation maintes fois répétée qu'elles devraient être des espaces dénués de sentiments. Comme si on pouvait s'anesthésier sur commande. Mieux encore : une infidélité serait « moins grave » si les sentiments sont absents. Donner son corps, d'accord. Mais le cœur devrait rester avec les moutons : bien gardé.

Si vous arrivez à « garder » votre cœur, fantastique (ou terrifiant). Cependant, pour la plupart d'entre nous,cela revient à demander de mettre sa main au feu sans se brûler : lors de la relation sexuelle, ou tout simplement lorsqu'on passe de bons moments, les hormones sécrétées par notre cerveau nous poussent à nous attacher à l'autre (et non, ça ne concerne pas que les femmes : les hommes aussi ont des petits cœurs palpitants sous leur chemise taille XXL).

De toute façon, qui a envie d'une vie sans sentiments ? Ne serait-ce que l'excitation de la nouveauté ?
Bien sûr on parle seulement de brider les sentiments amoureux... et une fois encore, c'est trop facile. On part du principe qu'il y aurait une seule forme d'amour, exclusif, alors qu'on pourrait parler de passion, d'affection, de tendresse, d'attachement, ou plus trivialement d'amusement, de jubilation, d'attirance. Entre nos amis, nos grands amours et nos amants, c'est à la fois une question de degré et une question de forme. Je t'aime comme ci, et toi comme ça. Personne n'irait affirmer qu'avoir des amis empêche d'aimer son conjoint, alors quelle différence avec les amants ? Ce serait comme prétendre qu'on ne peut aimer qu'un seul de ses enfants. A l'exclusion des autres. Qui voudrait vivre dans ce monde-là ?

Ce qui se produit le plus fréquemment quand on croque la pomme, c'est qu'on développe deux "sets" de sentiments complémentaires pour deux partenaires. Et c'est normal. Vous pouvez bien sûr dramatiser et vous culpabiliser (nous avons tous un tragédien ou une diva en nous !), mais ça risque de ne pas vous avancer beaucoup. Sauf à s'enfoncer la tête dans le sable, vous n'y pouvez rien.

Si vos sentiments sont difficilement contrôlables, ce n'est pas le cas de vos actions. Peut-être dans l'urgence de la passion amoureuse (et de la culpabilité), aurez-vous la tentation de mettre fin à votre relation de longue durée. Si vous êtes du genre à prendre des décisions impulsives (« oh mon dieu, j'ai pensé au chauffeur de taxi, je n'aime plus mon mari / mon épouse »), ralentissez et respirez par le ventre. Etes-vous bien sûre que tout amour a disparu, juste parce que vous avez rencontré quelqu'un d'autre ? Une nouvelle aventure prend bien sûr de la place, émotionnellement. Beaucoup de place. Mais si vous regardez à côté : vos sentiments conjugaux ne sont-ils pas parfaitement intacts, seulement visibles au second plan ? Avoir des sentiments « ailleurs » ne signifie pas qu'on doive jeter le bébé avec l'eau du bain. Ajouter quelque chose ne signifie pas qu'on doive soustraire ailleurs. En plus, refuser d'admettre ses sentiments pousse souvent à rejeter le nouveau partenaire, à lui poser des lapins, à revenir avec de grandes déclarations, bref à se comporter comme une girouette – c'est rigolo quand on a quatorze ans mais désolée : vous êtes trop âgée pour ça.

Le mieux que vous puissiez faire, c'est d'accepter ce que vous ressentez sereinement, sans vous laisser totalement envahir. C'est faire la part des choses (facile à dire, je sais). Et c'est aussi ne pas imposer ses sentiments aux autres en espérant être payée de retour : vous n'êtes responsable que de vos sentiments personnels, pas de ceux des autres. En somme, il est temps d'arrêter avec l'artificielle séparation entre raison et passion. Les infidèles heureux parviennent à cumuler les deux !