Adultères, putains, salopes, et autres noms fleuris désignent les femmes infidèles quand les hommes, eux, sont des Don Juan. S’affranchir des règles conjugales est assurément la marque d’un esprit subversif. Infidèles aux convenances comme à leurs époux, les cinq nouvelles égéries de Gleeden ont marqué leur époque par leur liberté sentimentale. Femmes puissantes : Cléopâtre, Marguerite de Valois, Joséphine de Beauharnais, Madame de Montespan et Madame de Pompadour ont choisi leurs amants au gré de leurs battements de cœur. Si elles avaient été timorées, leurs noms, depuis longtemps, auraient été oubliés !

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Cléopâtre avait aussi César comme Jules

Suivant la tradition égyptienne du Ier siècle av. J.-C., Cléopâtre épousa son jeune frère Ptolémée XIII. Les jeunes souverains se haïssaient et se livrèrent une guerre sans merci. Dans l’espoir de régner seule, la reine décida de pactiser avec Jules César. Elle s’introduisit dans son campement dissimulée dans un tapis enroulé autour de son joli corps. Le Romain tomba immédiatement sous le charme de cette audacieuse créature. Il devint son mentor, son allié politique et son amant. Après avoir combattu son frère, il installa celle qu’il surnommait « bouche d’or » à la tête de son royaume.

La reine Margot n’avait pas qu’un seul Henri dans sa vie

Le 18 août 1572, Marguerite de Valois la catholique épousa Henri de Navarre le huguenot. Cette union, loin d’apaiser les guerres de religion, fut le prologue de la nuit de la Saint-Barthélemy. Conscients d’être enchaînés l’un à l’autre pour des raisons politiques, les époux s’autorisèrent des liaisons extraconjugales tant qu’elles demeuraient stériles. Il est vrai que le séduisant Henri de Guise dont Margaux était amoureuse ne sentait pas l’ail et la sueur contrairement au futur Henri IV.

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La Montespan était la reine des nuits du roi soleil

Athénaïs de Montespan, blonde gironde à la peau éburnéenne, faisait tourner bien des têtes à la cour du Roi Soleil. Fou de désir, Louis XIV en fit sa favorite officielle. Loin de se sentir honoré par cette tocade adultérine, le Montespan, bravache, paraissait à Versailles dans un carrosse surmonté de bois de cerf. Las de ces manières de tragédiens, le souverain renvoya son rival sur ses terres provinciales et fit beaucoup d’enfants à sa maîtresse.

Madame de Pompadour régnait sur le cœur de Louis XV

Tous à la cour la détestaient. Les enfants du roi la surnommaient même « Maman Putain ». Jeanne Poisson, marquise de Pompadour, s’attira la jalousie des courtisans en devenant la bonne amie du roi et sa conseillère de l’ombre. Pour vivre son idylle avec le Bien-Aimé, elle divorça de son mari. Lorsque le désir s’émoussa entre eux, elle entretint la flamme en choisissant habilement les nouvelles maîtresses du roi, jeunes, vierges pour éviter les maladies et sottes pour ne pas avoir de rivales.

Joséphine voyait plus grand que Napoléon

Joséphine de Beauharnais survécut à la Révolution française car elle savait s’entourer… Dans les salons qu’elle fréquentait, elle rencontra un jeune Corse ambitieux. Son mariage avec Bonaparte ferait bientôt d’elle une impératrice. Mais lorsque Napoléon rejoignait le champ de bataille, la belle Créole ouvrait son lit déserté au capitaine de hussards Hippolyte Charles. Lui aussi était un petit jeune homme brun originaire du sud de la France. Son sens de l’humour valait bien, aux yeux de l’infidèle, le sens politique du futur empereur.